Concert commenté / Solo

Durée proposée : tout public 1 h 20 / Scolaires 50 minutes
Plusieurs configurations possibles, du solo à la musique de chambre ou avec Orchestre à Cordes.

J’ai tenu à construire et à raconter le parcours de l’accordéon, mon instrument préféré, instrument peu ou probablement trop connu. Une histoire comme celle que j’ai pu raconter à Radio France lors de mes émissions d’été ou thématiques comme Nuit de l’accordéon, Des Vagues et des lames ou Ballade sur la voix nacrée sur France Musique additionnée aux rencontres merveilleuses que je relate dans mes Grands Entretiens pour France Musique.

Une histoire d’un bébé instrument né en 1829 dans l’aristocratie européenne. J’évoquerai les transcriptions que les jeunes gens de bonne famille du Duc d’Aumale en passant par l’Impératrice Eugénie avaient plaisir à jouer sur un petit accordéon fait de bois rares et précieux. Instrument que je montre et amène car issu de ma collection personnelle. On entendra le baroque François Couperin (1668-1733) qui, lui, n’a pas connu l’accordéon mais d’où se dégage la mélancolie et la nonchalance qui caractériseront l’accordéon dès sa naissance

Les improvisations voyageuses que je propose lors de mes récitals sont aussi une manière de renouer avec les différentes essences musicales mêlées aux sonorités étonnantes d’un instrument constamment en développement.

Début du XXe siècle évoqué en passant par les élans virtuoses de compositeurs du musette (valses) puis un peu de ceux d’aujourd’hui au choix Franck Bedrossian, Bruno Mantovani, Bernard Cavanna ou le norvégien Arne Nordheim affluent des imaginaires, des sonorités étonnantes, celle d’une musique contemporaine plurielle, L’Argentine et son héros national Astor Piazzolla couvre aussi un pan de l’histoire de notre instrument bien que le maître composa plus souvent pour son cousin le bandonéon. Le compositeur-poète-écrivain-metteur en scène et agitateur Jacques Rebotier sera la surprise ludique de cette fin de récital